mercredi 18 décembre 2013




Avril 2013 : "Sans titre" pour Art à Demeure dans les jardins à Mirmande (Drôme).





Ces formes avaient été pensées pour une installation dans un champ de jeunes oliviers que je voulais investir dans le cadre de cette manifestation.
 Les oliviers étaient plantés de façon très rectiligne et symétrique. J'ai voulu rompre cette linéarité avec la création de formes où les courbes se mélangent aux lignes. Je les avais nommées "Olives" mais, sorties du contexte de ce champ, ces formes ont cessé de m'évoquer ces fruits et sont devenues quelque chose de différent à chaque fois, selon l'espace dans lequel je les ai  mises en scène : rochers, nasses,...
A chacun d'imaginer.





« Sans titre » :
de 0,75 m à 1,20 m x de 0,55 m à 0,70 m x de 0,48 m à 0,68 m.
clématite, vigne, olivier.





















mardi 17 décembre 2013

Mars 2013 : 
"Bourgeon"  pour l'inauguration d'un Parc Cosmétique bio à Saint Christol (Hérault)

Cette installation a été réalisée pour l'inauguration d'un nouveau Parc Cosmétique qui a vocation de réunir des entreprises qui s'engagent dans la production de cosmétiques biologiques.

"Bourgeonnement, débourrement, éclosion , germination?
Assurément renaissance de la vie.
Un végétal en transformation, en devenir : un bourgeon qui s'ouvre, une fleur qui éclot, une graine qui germe, On ne sait pas ce qui va naître de cette transformation, est ce que ce sera un fruit, une fleur, apparaissant à l'ouverture des écailles du bourgeon ou une graine s'affranchissant de ses enveloppes?
Mystère et enchantement de la nature."



"Bourgeon":
4 m x 3 m x 2,20 m.
Ecailles : clématite
Cœur : branchages d'orme























jeudi 10 janvier 2013

Novembre et Décembre 2012 : "LIEUX ET SAISONS"
pour des expositions collectives 
au Quai à Pont de Barret (Drôme) 
et à la Galerie Archipel à Crest (Drôme).

"Lieux et saisons" sont des objets qui parlent d'un lieu et d'une saison. 
Ils sont le fruit d'une récolte dans un endroit donné à un moment donné. 
Ce sont des objets qui me parlent des saisons, de la vie, du temps qui passe mais aussi du temps que l’on met à récolter, sécher, assembler, tisser...
En utilisant ces techniques ancestrales, je me sens reliée aux personnes qui tissaient, tressaient depuis toujours, mais à celles qui continuent de le faire manuellement dans beaucoup de pays, aujourd'hui encore.
Quand je fais ce travail, je me sens plus particulièrement proche des femmes, à qui ces tâches sont le plus souvent réservées. 





3 et 4 novembre 2012. 
Site du Quai : www.lequai-pontdebarret.fr







Site du Quai : www.lequai-pontdebarret.fr





"Besace 1".  22 cm x 4,5 cm x 2,2 cm. Aphyllanthe de Montpellier






 "Besace 2". 18 cm x 18 cm x 8 cm. Aphyllanthe de Montpellier et graines de genévrier cade.






"Les Hubacs" : 32 cm x 7 cm. Aphyllanthe de Montpellier, fruits et graines de centaurée et de cupidone et de genévrier.







"Les Hubacs" : 28 cm x 8 cm. Aphyllanthe de Montpellier, fruits et graines de centaurée, de cupidone et de genévrier.






"Piegros" : 25 cm x 4,5 cm. Aphyllanthe de Montpellier et faînes.






"Gigors" : 140 cm x 80 cm x 11 cm.
Joncs, fruits et graines de genévrier cade et d'églantier.







"Terre blottie". diamètre 30 cm. Terre, chaux, compost de feuilles et écorce de châtaignier.

Novembre 2012 : cabanes en saule vivant et jardinières en saule tissé avec les cinq classes de  l'école élémentaire de Montoison (Drôme).

L'école de Montoison s'est engagée, pendant une semaine, dans un travail de land art mené dans toutes les classes et  par tous les enseignants.
Ce travail s'est inscrit dans un vaste projet de sensibilisation à l'environnement incluant la réalisation d'un jardin potager, la mise en valeur de la cour, un travail avec la Gare des Ramières de découverte de la nature, la gestion des sorties scolaires en vélo,...avec le désir que cette sensibilisation s'inscrive dans la vie quotidienne de l'école et se fasse par la pratique.

Ma proposition a naturellement trouvé sa place dans ce projet global. Avec, en tête, l'idée que si les enfants s'intéressent aux arbres, manipulent des branches pour fabriquer des cabanes (ce qui a un sens fort pour eux) ou pour construire des jardinières, voient les saules pousser au printemps et les cabanes se recouvrir de feuilles, ils garderont un souvenir fort de ce moment-là. Cette expérience de proximité avec la nature et les cycles de la vie contribuera, sans aucun doute, à développer leur désir de connaître et respecter leur environnement. C'est pour moi en se familiarisant avec la nature que l'on apprend à l'aimer et donc à la respecter et l'approche artistique est une des voies d'accès pour atteindre ce but.

Les enfants les plus jeunes ont bâti trois cabanes en saule. Elles devraient au printemps se recouvrir d'un  nouveau feuillage. Les enfants les plus grands, des jardinières en saule tissé, dans lesquelles ils mettront des plantes au printemps et qu'ils installeront dans la cour et le jardin de l'école.




Construction des cabanes


 Les enfants creusent des trous et enfoncent les brins de saule dedans





 Ils lient les brins quatre par quatre avec du raphia.





 Ils croisent les saules en losanges, les attachent puis coupent le raphia près des noeuds.





La cabane des CE1.





La cabane des CP.





La cabane des CE2 avec un couloir d'accès.





 Entrée de la cabane des CE2.


Nous attendons maintenant le printemps pour voir apparaître les feuilles.



Fabrication des jardinières


Fabrication du fond. Le saule est lié avec des liens boucles métalliques























Au printemps les enfants tapisseront l'intérieur d'une bâche noire pour retenir la terre.

lundi 7 janvier 2013

Septembre 2012 : "Palabres" pour GEUMGANG NATURE ART BIENNALE 2012 à Gongju en Corée du Sud

Voici le projet que j'avais proposé pour cette Biennale où nous étions 16 artistes venant d'un peu partout dans le monde et 11 artistes coréens :


"Un endroit protégé pour écouter les sons de la nature et trouver le chemin de son espace intime en se reliant aux sons de la nature, à la musique du vent dans les arbres et au bruit de l'eau qui court. Un endroit pour retrouver le chemin de nos racines et de notre place sur terre, renouer ou renforcer le lien qui nous unit à la nature, lien souvent trop fragile et dont l'absence nous empêche de vivre en harmonie avec la Terre et ses habitants"

J'imaginais réaliser cette installation dans une forêt où s'étaient déroulées les précédentes biennales. Or, à l'arrivée, j'ai eu la surprise de découvrir que nous travaillerons sur le bord d'une  rivière, en bordure de ville, au bord de grands axes, dans un espace très aménagé, destiné à la promenade et à la détente des habitants de cette ville. Envolé mon rêve de retraite au fond des bois, celui aussi de proposer aux visiteurs de découvrir ces abris nichés sous les arbres, au détour d'un chemin. Le changement d'environnement m'a inspiré un complément à ce texte: 

"Nous entrons dans une époque où les énergies fossiles vont manquer et il est temps que nous envisagions de nouveaux modes de penser les transports et les constructions. 
"Palabres" s'inscrit dans cette recherche: un abri entre passé et futur, associant des techniques de construction anciennes et d'aujourd'hui, utilisant de la terre prélevée sur place et des bouteilles de verre recyclées.
Quand vous êtes dans l'abri vous apercevez la rivière et ses berges et vous pouvez rêver au temps où la Terre était sauvage et quand vous sortez de l'abri, vous voyez les empreintes de l'activité humaine sur la nature et découvrez les ponts, routes, lignes électriques,... et vous vous retrouvez dans le présent.
"Palabres", c'est aussi un jeu de contrastes et de passages entre une matière faite de terre et de lumière, capturées dans le labyrinthe d'une forme organique. Contrastes entre la densité de la terre et la légèreté de l'air, l'opacité de la terre et la translucidité du verre. Contrastes entre l'espace extérieur vaste et illimité et l'espace intérieur, limité, protégé et protecteur. Passage de l'un à l'autre grâce à la lumière." 

J'ai réalisé "Palabres" avec l'aide Eszter Bitaroczky, jeune étudiante hongroise en école d'art, qui m'a accompagnée avec beaucoup d'enthousiasme.



"Palabres" : 
La plus haute : diamètre 2,4 m, hauteur 3,40 m 
La plus basse : diamètre 2 m, hauteur 3,80 m
Epaisseur des murs : O,30m

Terre (90% du mortier), extraite localement
Ciment (10 % du mortier)
Bouteilles de verre recyclées de 0,66 l
Briques pour la base
Bambous pour la structure des portes


Les différentes étapes de la construction










La base en briques




   







Bouteilles et mortier -vue extérieure






Bouteilles et mortier-vue intérieure




"Palabres" terminé



























Vue intérieure








Vous pouvez lire plus de choses à propos de la Biennale 2012 d'Art dans la Nature de Geumgang en Corée du sud et voir les travaux des autres artistes sur le site www.natureartbiennale.org